Congrès des Peuples autochtones du Canada (CAP)- Congress of aboriginal peoples

Congrès des Peuples autochtones du Canada (CAP)
www.abo-peoples.org

Congrès des peuples autochtones

867, boul. St-Laurent, Ottawa (Ontario) K1K 3B1
Site Web :
www.abo-peoples.org

Courriel : reception@abo-peoples.org

Tél. : 613 747 6022 / Sans frais : 1-888-997-9927

 

Qui nous sommes

Le Congrès des peuples autochtones (CPA) est l’une des cinq organisations représentatives autochtones nationales reconnues par le gouvernement du Canada. Le CPA a été créé en 1971 sous le nom de Conseil national des autochtones du Canada (CNAC) afin de représenter les intérêts des Métis et des Indiens non inscrits. Réorganisé et renommé en 1993, le CPA a élargi sa représentation afin d’inclure tous les Indiens inscrits et non inscrits vivant à l’extérieur des réserves, les Métis et les Inuits du Sud, et fait fonction de porte-parole national de ses dix organismes provinciaux et territoriaux affiliés.

Le conseil d’administration du CPA se compose d’un chef national, d’un vice-chef national, d’un représentant national des jeunes, d’un représentant national des aînés et d’un représentant élu de chaque organisme provincial et territorial (OPT) affilié1. Le CPA travaille collectivement avec ses dix OPT à travers le Canada afin de promouvoir et de faire progresser les intérêts communs, les droits collectifs et individuels, les intérêts et les besoins de ses membres. Le Congrès a pour mandat d’améliorer les conditions socio-économiques de ses membres vivant dans des zones urbaines ou rurales. Aujourd’hui, plus de 80 % des Autochtones vivent hors réserve au Canada.

 

ELMER ST. PIERRE – CHEF NATIONAL – Biographie

  1. Elmer St. Pierre a été élu chef national le 3 octobre 2020, lors de l’assemblée générale annuelle (AGA) du Congrès des peuples autochtones (CPA).

Le chef St. Pierre est défenseur de longue date des droits des peuples autochtones, notamment de ceux des communautés hors des réserves et non inscrites. À l’âge de 25 ans, il s’est engagé dans le mouvement métis. En 2006, il est devenu le vice-chef de la Coalition des peuples autochtones de l’Ontario et en 2019, il est en devenu le chef. Lors de l’assemblée générale annuelle du CPA de 2019, il est devenu membre du conseil d’administration du CPA.

Lors de l’AGA 2020 du CAP, le chef St Pierre a déclaré : « Ma famille a connu un mode de vie très traditionnel. À l’âge de quinze ans, l’une de mes tâches quotidiennes était de vérifier la ligne de piégeage de mon père avant d’aller à l’école. Je suis fier qu’il m’ait appris à chasser. Ma mère était une femme forte qui m’a appris l’importance des méthodes traditionnelles. Depuis ce jour, j’apprécie le savoir ancestral dans ma vie. »

En tant que chef national, sa priorité est de veiller à la mise en œuvre de la décision CPA-Daniels qu’il considère comme l’un des plus grands problèmes auxquels sont confrontés les peuples autochtones hors réserve. En outre, il vise à appuyer la mise en œuvre de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA) et la réalisation de l’Accord politique CPA-Canada de 2018 et il soutient les organismes provinciaux et territoriaux affiliés du CPA.

En ce qui concerne la tradition et la culture, le chef St. Pierre a déclaré : « La culture occupe une place importante dans ma famille; mes garçons sont des joueurs de tam-tam et mes filles et mes petits-enfants sont des danseurs traditionnels. L’objectif de toute ma vie a été de faire de mon mieux pour ma famille et ma communauté. Mon objectif a également été d’épauler d’autres familles autochtones en défendant leurs droits. »

Au nombre des autres priorités que le chef St. Pierre a définies pour l’organisme figurent les suivantes :

  • Les appels à l’action de la CVR
  • Le Plan d’action national relativement aux FFADA
  • Les hommes et garçons autochtones assassinés et disparus
  • Les droits sur les ressources
  • La réforme de la justice
  • La réforme de la protection de l’enfance
  • L’éducation postsecondaire
  • Les personnes bispirituelles
  • L’équité entre les sexes
  • Les questions environnementales
  • Le règlement concernant les externats indiens
  • Le règlement concernant la rafle des années 1960

 

Le chef St. Pierre a déclaré qu’il espère renforcer la position du CPA auprès du gouvernement fédéral en réinstaurant des réunions bilatérales annuelles avec le premier ministre et en participant aux réunions des premiers ministres.

Le Congrès des peuples autochtones est le porte-parole national représentant les intérêts des Métis, des Indiens inscrits et non inscrits et des Inuits du Sud vivant à l’extérieur des réserves. Aujourd’hui, plus de 80 % des Autochtones vivent hors réserve.

 

KIM BEAUDIN – VICE-CHEF NATIONAL – Biographie

  1. Kim M. Beaudin est né à Edson, ville située à l’ouest d’Edmonton, en Alberta. Son père, Joe Beaudin, était membre de la Nation métisse et sa mère, Margaret Callihoo, est issue de la réserve Callihoo.

Les racines métisses du vice-chef national Beaudin s’étendent de la rivière Rouge, au Manitoba, jusqu’à Batoche, en Saskatchewan. Il est également un descendant de la réserve de Callihoo qui a signé le traité en 1876. En 1958, la bande Michel et la réserve indienne 132 ont été émancipées. Cette politique fédérale servait de modèle aux réserves de tout le Canada, mais elle était en conflit avec la Déclaration canadienne des droits et a dû être abrogée. D’un trait de plume du gouvernement fédéral, les Callihoo sont devenus des oubliés. Kim comprend donc ce que signifie être un Autochtone oublié au Canada.

Cela incite Kim à faire le travail qu’il fait aujourd’hui et il est bien connu en tant que défenseur des politiques autochtones, ayant assumé des fonctions politiques et administratives au sein de nombreux organismes de peuples autochtones en Saskatchewan. Il est également récipiendaire de la Médaille du jubilé de la Reine en reconnaissance de son travail pour les peuples autochtones. À titre de président de la Coalition des peuples autochtones de la Saskatchewan au cours des sept dernières années, Kim a su mettre en lumière un large éventail de questions qui ont un impact sur la vie des Métis et des Indiens inscrits et non inscrits vivant hors réserve. Kim a aussi pris part à des discussions de haut niveau avec le Premier ministre et les ministres du Cabinet, et sait comment présenter efficacement les enjeux au plus haut niveau. Kim a travaillé sur les droits et les questions autochtones à diverses tables gouvernementales et continuera de participer activement aux affaires en cours. Il est également travailleur de proximité pour l’initiative antigang « STR8UP, 10,000 Little Steps to Healing Inc. » à Saskatoon, en Saskatchewan.

 

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